Pourquoi Jésus a-t-il choisi douze apôtres ? Ont-ils une mission particulière ? Comment Jésus les appelle-t-il ?
Dans le clip de Judas, Lady Gaga offre une interprétation rock’n roll de la suite du Christ : Jésus en Harley, accompagné des 12 disciples (+ 1000 points pour les prénoms des apôtres cloutés sur les vestes en cuir). Pourquoi ce nombre et pas un autre ?
Eh bien on vous donne la clé - de 12 (bonne blague).
En Galilée, non loin de l’un des plus beaux lacs du monde, Jésus appelle 12 disciples :
Et il monta sur la montagne et il appela à lui ceux qu'il voulut lui-même et ils vinrent à lui.
Et il fit en sorte qu'ils fussent douze avec lui pour les envoyer prêcher.
Et il leur donna le pouvoir de guérir les maladies et de chasser les démons.
Et il donna à Simon le nom de Pierre et Jacques le fils de Zébédée et Jean le frère de Jacques et il leur donna le nom de Boanergès c’est-à-dire fils du tonnerre et André et Philippe et Barthélemy et Matthieu et Thomas et Jacques d’Alphée et Thaddée et Simon le Cananéen et Judas Iscariote le même qui le livra.
Tout d'abord, comment s'appellent les douze apôtres que Jésus a appelés et qui sont-ils ?
En fait, le chiffre douze est loin d'être anecdotique. Bien au contraire, il est très significatif et hautement symbolique. En choisissant 12 apôtres, Jésus se place dans la droite ligne de l'héritage juive qui est le sien et qui constitue la mémoire de l'histoire de Dieu avec son peuple :
Le fait que Jésus en appelle 12 n'est pas une coïncidence :
Jésus forme la première « Église » quand il « appelle » les 12 disciples. Or en grec ancien, « appeler » et « église » ont une racine commune :
👉 Étymologiquement, « église » signifie « ceux qui sont appelés » par Jésus.
Les 12 disciples forment la première Église. Et chez PRIXM, quand on pense à « Église », on pense aussi très fort à Bernanos. On a déjà cité le grand Georges plus de 12 fois... mais quand c'est bon :
« L’Église n’est pas seulement ce qu’il imagine, une espèce d’État souverain avec ses lois, ses fonctionnaires, ses armées, — un moment si glorieux qu’on voudra de l’histoire des hommes. Elle marche à travers le temps comme une troupe de soldats à travers des pays inconnus où tout ravitaillement normal est impossible. Elle vit sur les régimes et les sociétés successives, ainsi que la troupe sur l’habitant, au jour le jour. »
Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, Plon, Paris, 1936
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